QUEL AVENIR POUR LE LE GAZ SUR LE BASSIN DE LACQ ?

DÉCARBONATION : QUELS INVESTISSEMENTS À COURT ET LONG TERME ?

FRÉDÉRIC PAVARD, Président de SOBEGI, répond aux questions des journalistes Eco de La République des Pyrénées
Il revient sur la genèse de la SOBEGI et son rôle, en 2013, dans la réorientation des plateformes chimiques de Lacq lors de l'arrêt de l'exploitation du gaz à très grande échelle. 
Une période marquée par la construction de l'UTG (Unité de Traitement du Gaz) qui a permis le maintien de la chimie du soufre, tout en utilisant le gaz résiduel pour répondre aux besoins énergétiques des industriels des plateformes.

Une stratégie énergétique d'autant plus gagnante aujourd'hui puisque le tarif de la production de gaz de Lacq est décorrélé du marché international : un élément déterminant pour garantir la compétitivité des industriels et l'attractivité de notre bassin. D'autant que la fin du gisement de gaz n'est pas estimée avant 2050, voire 2060. 
Grâce à la convergence des actions de tout l'écosystème à l'oeuvre pour favoriser l'attractivité des plateformes de Lacq (Communauté de communes de Lacq-Orthez, Chemparc, TotalEnergies, Région Nouvelle-Aquitaine) et à une offre d'utilités performante proposée par SOBEGI, le bassin gagne des projets significatifs et porteurs d'avenir : CARESTER, ALPHA CHITIN, ELYSE Energy, sans parler des rapatriements de production des industriels déjà présents sur le bassin (NOVÉAL-L'Oréal group).
La décarbonation ne passe pas que par l'arrivée de nouvelles unités ; elle est aussi à l'oeuvre sur les installations du bassin. Pour exemple, sur 2023, SOBEGI mène un ambitieux programme de renforcement de son efficacité énergétique qui s’élève au global à 2,2M€ pour 2023.

Pour plus de détails : 📺 Voir l'interview vidéo ou 🗞 lire l'article 
 


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