18 signalements dont 3 "ODO Public" et 15 signalements "nez" d'intensité supérieure ou égale à 6 ont été recensés pour la période du 07/06/2021 au 13/06/2021 sur le périmètre Induslacq.

Les stations de mesure de polluants Atmo Nouvelle Aquitaine indiquent les informations suivantes :

Aucune concentration de SO₂ élevée n'a été relevée.

Période du 07/06/2021 au 13/06/2021:

Lorsque l’on s’intéresse à la répartition journalière des signalements, plusieurs « pics » sont observables : sur les  journées du lundi 07/06  et du vendredi 11/06 :

Sur la journée du lundi, les conditions météorologiques ont mis en évidence une grande stabilité  (vent presque nul entre 0 à 1,6 m/s, plutôt en provenance de secteur nord-ouest, température entre 19 et 20°C, humidité entre 55 et 65°C). Les signalements ont porté essentiellement sur des odeurs soufrées (H₂S, Pyrazine - en lien avec la combustion de composés soufrés , Ethylmercaptan (deux fois) et  TBM), toutes entre 12h05 et 13h30 entre Lacq et Abidos.  Les mesures de SO₂ sur les stations ATMO  Na de Lacq et Lagor sur cette tranche horaire  ne révèlent pas de teneurs en SO₂ elevées : les valeurs vont de 0 à 0,3 µg/m³ maximum.

Au niveau de la plateforme, le seul évènement concomitant avec cet afflux de perceptions, est l’arrêt de l’URS sur incident technique à 11h30. Les ateliers en fonctionnement utilisant du soufre, ont donc dû faire  basculer leurs effluents vers les torches BP4/1 et BP 4/3, expliquant  à la fois les ressenties d’ effluents gazeux avant la combustion (composés soufrés cités ci-dessus) et ceux après la combustion (Pyrazine).

Sur la journée du vendredi, on décompte huit signalements (DMS, 2 Diacétyle, 2 Pyrazine, 3 SO₂ irritant) toujours entre Lacq et Abidos. Les teneurs en SO₂ mesurées pas les stations ATMO Na de Lacq et Lagor vont de 0,2 à 16,5 µg/m³ (valeurs faibles), température entre 16 et 23 °C; une humidité élévée entre 64 et 80%, propice aux odeurs pouvant  provenir  de la fabrication de Bioethanol. Il est plus probable que les cheminées des sécheurs de BSO soient à l’origine  de cette odeur  assimilée à du Diacétyle. Mais en effet, si la note de Sulfurol est vraisemblablement diluée dans une atmosphère humide, elle peut ressembler  olfactivement à du Diacétyle. Au vu des températures, cette note semble plus se rapprocher du Sulfurol (dilué) que du Diacétyle.  Sur la perception d’Irritant  (SO₂ irritant) et de Pyrazine, un doute subsiste entre l’attribution de l’origine de ces notes, car les torches n’étaient pas en fonctionnement.  La Pyrazine est sans doute à rapprocher du fonctionnement de BSO, mais le côté irritant n’est pas explicable et n'est pas perçu chez BSO. Encore cette semaine 23, avec les températures fortes, l’ozone a été le polluant majoritaire sur l’indice de la qualité de l’air ATMO (issus probablement  sous l’influence des UV  des NOx de la plateforme,  des Nox du traffic routier et… ou d’autres COV). Ce polluant peut probablement expliquer les sensations d’irritations assimilées à du SO₂ irritant.