évènements de la plateforme 14/04/19 AU 16/04/19

Pour faire suite à un épisode de signalements dans la nuit du 15/04 au 16/04, et la transmission par un riverain d’une photo montrant des panaches, les industriels ont déclenchés des investigations immédiates pour pouvoir donner des réponses sans attendre le bulletin hebdomadaire.

Ces investigations ont permis d’identifier un certain nombre d’événements qui peuvent expliquer les différents signalements (odeurs de THT et ou Gaz de ville, de Pyrazine et ou de Plastique brûlé, de DMS et d’hydrocarbures) et les panaches visibles sur la photo sur la période allant du 14/04 au 16/04/2019.

Les signalements de « Pyrazine » et « Plastique brûlé » peuvent tout à fait s’expliquer par le fonctionnement des torches, visibles sur la photo prise cette nuit là.

En effet, du fait de l’arrêt de l’URS destiné à la mise en place de nouveaux équipements afin d’améliorer son fonctionnement et son empreinte environnementale, les deux torches BP4/1 et BP4/3 sont en fonctionnement ponctuel. Certains ateliers de chez ARKEMA et de SOBEGI sont amenés à envoyer par sécurité des « effluents gazeux résiduels stables » aux torches.

Les autres panaches ou fumées (au centre de la photo) montrent sans doute la vapeur d’eau provenant des installations de BIOLACQ et de SOBEGI (évent vapeur EST). En effet, BIOLACQ a redemarré ses installations le lundi 15/04, plusieurs rejets de vapeur d’eau liés au demarrage de la turbine s’échappent par les évents de la toiture. La différence de température entre la vapeur d’eau et la témpérature extérieure faible (12 °C environ) et le taux d’humidité de l’air (82% environ) ont pu expliquer cette vision de panache.

A gauche, on aperçoit un autre panache de fumées, peut-être lié au fonctionnement des sècheurs de BSO, qui était en marche normale.

Du côté de TORAY CFE, leur production de fil de PolyAcryloNitrile est en redémarrage progressif depuis le 15/04 dans la matinée. Les panaches de vapeur d’eau au niveau de la toiture de leur bâtiment peuvent être visibles, en fonction des conditions météorologiques, depuis le 16 avril dans la journée.

En ce qui concerne les signalements de « DMS » cette nuit là (15/04), ils peuvent s’expliquer par la présence dans la lagune de secours d’une partie des eaux détournées du bassin biologique de la STEB la semaine précédente (le 09/04 – voir bulletin hebdomadaire) . Ces eaux n’ont pas encore été complètement repompées vers le bassin biologique (environ 8 h de pompage restant), ou elles seront « biodégradées » . L’inertie des eaux chargées en DMS dans la lagune peut expliquer ces ressentis.

Les autres composés soufrés faisant l’objet de signalements, plus particulièrement « Gaz de ville » et ou « THT » peuvent probablement s’expliquer par le fonctionnement des ateliers de fabrication de THT ces derniers jours.

En sus de ce panel odorant, des ressentis hydrocarbures ont été notés. Ces notes sont probablement liées aux opérations de dépollution des terres impactées sous eaux qui ont démarrées le 15/04 sur le chantier de réhabilitation de RETIA sur lot CD (à proximité de la porte d’Arance sur la plateforme). Suite à ces opérations, la présence de flottant (hydrocarbures) à la surface a pu créer des odeurs résiduelles ressenties dans la nuit.


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